L’importance de traiter une infection vaginale

L’infection vaginale est une sorte d’infection pouvant être due à des bactéries, des champignons ou des virus. Elle se manifeste le plus souvent par des démangeaisons, une irritation, une légère enflure des lèvres vaginales, ou des pertes blanchâtres. La question qui se pose est celle de savoir si l’infection vaginale peut avoir une conséquence sur la fertilité. Réponses détaillées dans cet article avec Coparentalys.

Traiter les infections à champignons pour éviter l’opacité de la glaire cervicale

Il existe plusieurs types d’infection à champignons. Celui qui apparait fréquemment chez les femmes se présente sous forme de mycose génitale et est causé par le champignon nommé « Candida albacans ». Ce dernier se reproduit automatiquement en cas de déséquilibre de la flore vaginale. Ce genre d’infection est généralement contracté pendant la période de grossesse, mais sans répercussion grave sur le développement du fœtus ni sur l’accouchement.

Cependant, la mycose vaginale peut causer l’opacité de la glaire cervicale. Cette dernière nuit au processus de la fécondation, ce qui réduira considérablement les chances des femmes infectées de tomber enceintes. Voici le mécanisme : l’ascension des spermatozoïdes vers l’utérus sera bloquée par l’altération infectieuse du pH de la glaire cervicale.

Il est alors important de soigner cette infection vaginale dès l’apparition premiers symptômes. Clairement, ce qu’il faut pour la traiter, c’est un traitement antifongique. Celui est à insérer directement dans le vagin. Durant le traitement, l’utilisation d’un savon alcalin est recommandée. Une fois la guérison attestée, il est fortement conseillé d’utiliser un savon neutre. Cette précaution permet d’éviter le retour d’une évasion de champignons. Il faut également traiter immédiatement le partenaire en cas de symptôme infectieux au niveau de sa verge.

Qu’en est-il de l’infection virale du vagin ? 

Les infections virales du vagin se déclinent en différentes formes dont les plus courantes sont l’herpès génital et le condylome vaginal. 

À titre d’estimation, 20 % de femmes sont atteintes de l’herpès, qui est sexuellement transmissible et causé par les virus HSV I et II. Sachez qu’il est impossible de le guérir complètement. Le virus existant dans le vagin pourrait se réactiver au cours de la vie de la patiente. En réalité, l’herpès génital ne présente aucun risque particulier sur la fertilité. Cependant, il est fortement conseillé de veiller à ce que d’autres infections en parallèle ne se présentent pas. La combinaison ainsi produite réduirait les chances de tomber enceinte. Pour atténuer les symptômes, il est recommandé de prendre des médicaments antiviraux contre l’herpès génital.

Quant au condylome vaginal, celui-ci est dû au papillomavirus. Cette infection peut faire baisser les chances de tomber enceinte C’est une infection sexuellement transmissible et qui peut entrainer d’importantes lésions utérines. Il est important aussi de signaler qu’elle peut infecter le bébé pendant la grossesse et lors de l’accouchement. Sachez qu’environ 3 % des femmes sont victimes du condylome vaginal. Il est en effet très important de consulter dès l’apparition des premiers symptômes (léger saignement, odeur désagréable, démangeaison…)

Que faut-il comprendre des infections bactériennes ? 

Il y a trois principales infections bactériennes du vagin qui peuvent avoir des conséquences graves sur la fertilité des femmes. 

La première est l’infection à « Chlamydia trachomatis » dont 4 % des femmes sont atteintes, et 70 % des cas asymptomatiques. En outre, cette infection se manifeste par des pertes vaginales et de douleurs en bas de ventre. Elle peut être responsable de l’infertilité, d’une grossesse extra-utérine, d’une grave infection de la muqueuse utérine et d’un accouchement prématuré.

La deuxième est l’infection à Neisseria gonorrhoeae. Elle se propage rapidement à cause de son caractère asymptomatique. Elle peut expliquer l’infertilité chez la femme et provoquer des syndromes inflammatoires chroniques, surtout si la victime souffre d’autres infections, comme la chlamydiae. À noter que pendant la grossesse, il faut la traiter le plus rapidement possible pour éviter sa transmission à l’enfant au moment de l’accouchement. Le traitement de cette infection se fait généralement par prise d’antibiotiques.

La troisième infection bactérienne est causée par le trichomonas vaginalis. C’est un parasite pouvant se transmettre pendant les rapports sexuels non protégés. Cette IST se situe au niveau des voies génito-urinaires. Les symptômes sont très variables. La maladie peut passer inaperçue et pourtant peut être à l’origine de l’infertilité chez la femme. Pour éviter les complications, il faut consulter un médecin le plus rapidement possible. 

Point sur les vaginoses bactériennes entrainant directement les infections fœtales

Les vaginoses bactériennes peuvent infecter le fœtus si la patiente est enceinte. Elles sont dues à la prolifération de bactéries n’ayant pas besoin d’oxygène pour se développer et au déséquilibre important de la flore vaginale. Par ailleurs, cette infection présente des symptômes particuliers : pertes vaginales malodorantes et anormales. Pourtant, elle est totalement asymptomatique dans 50 % des cas.

Les conséquences de ce type d’infection vaginal sont nombreuses. La personne porteuse développe, par exemple, facilement d’autres infections. Elle aura également de la difficulté à concevoir un enfant. En effet, une glaire cervicale moins perméable aux spermatozoïdes se développe dans le vagin. Ce qui rend presque impossible la fécondation.

De plus, 16 à 29 % des cas d’infections fœtales, de prématurité, de petits poids à la naissance et d’avortements spontanés sont dus aux vaginoses bactériennes. En effet, il est préférable de procéder au traitement de l’infection avant tout désir de concevoir un enfant.

Quid des infections sexuellement transmissibles ?  

La Conococcie est une des maladies sexuellement transmissibles qui peuvent menacer la fertilité chez la femme. Cette infection est causée par la bactérie connue sous le nom de Neisseria gonorrhoeae. Elle se manifeste par un écoulement jaune et des brûlures dans les parties génitales. Notez qu’elle se transmet pendant les rapports sexuels, les pénétrations anales, buccaux-génitales. Si vous avez des doutes, vous devez immédiatement consulter votre gynécologue.   

Parmi les IST qui menacent la fertilité féminine se trouvent aussi les infections à chlamydiae. Ces dernières passent généralement inaperçues parce qu’elles sont asymptomatiques, c’est-à-dire sans aucun signe extérieur significatif permettant de savoir si la personne est malade ou pas. Cela se manifeste seulement avec de simples sensations de brûlure en urinant, de pertes vaginales et de douleurs dans le ventre, mais non alarmantes. Par conséquent, cette infection sexuellement transmissible ne peut être dévoilée que tardivement, généralement déjà au stade de complications. Dans ce cas, la manifestation la plus fréquente se présente sous forme de douleurs chroniques dues aux lésions des trompes. Celles-ci pourront entrainer une grossesse extra-utérine ou une fausse couche. Elles peuvent aussi être à l’origine de l’infertilité. 

En effet, afin d’éviter ces conséquences irréparables liées à la fertilité, il faut suivre de près sa santé, surtout en cas de doute. Pour détecter une infection chez un sujet, le dépistage est la meilleure solution. Ce test consiste à effectuer régulièrement un prélèvement local, vaginal ou urinaire. En cas d’infection, il est possible de la traiter par prise d’antibiotiques. À noter que les deux partenaires doivent se faire soigner ensemble. C’est pour éviter le retour de l’infection du même type après des  rapports sexuels non protégés avec le conjoint.

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