Obligation vaccinale : Immunité naturelle de l’enfant VS immunité artificielle

Certains vaccins sont obligatoires dans certains pays. Imposer cette démarche aux parents suscite cependant des divergences d’opinions et crée une polémique. Pour cause, l’obligation vaccinale n’est pas exempte des conséquences négatives. Le vaccin étant une aide extérieure pour augmenter l’immunité d’un enfant, qu’en est-il de son anticorps naturel alors ?

Plus de vaccins obligatoires en France

Si auparavant, les vaccins contre la Diphtérie, Tétanos et Poliomyélite sont les trois vaccins obligatoires en France. Depuis le 1er janvier 2018, ils sont passés à onze, avec l’ajout des 8 autres vaccins, dont la Coqueluche, l’Hépatite B, Méningocoque, Haemophilus influenza b, Rubéole, Oreillons, Rougeole, et pneumocoque.

Le ministère de la Santé a expliqué ce rajout comme étant une protection pour les plus fragiles. Il estime que les risques liés à certains de ces maladies sont conséquents. Ils touchent plusieurs millions de personnes. Une vaccination est alors un moyen de prévenir et de protéger plusieurs personnes efficacement et facilement.

De plus, il estime que tant que la couverture vaccinale n’était pas suffisante, la transmission de la maladie ne peut pas être arrêtée. Il a alors prévu une campagne pour augmenter le nombre des individus vaccinés. 

Selon l’analyse, lorsqu’une personne vaccinée rencontre une maladie, cette dernière ne peut pas se développer ni se transmettre. Cependant, qu’en est-il de l’anticorps naturel de la personne ? Effectivement, le rôle du vaccin est de renforcer l’anticorps pour combattre la maladie. Et si elle a une immunité naturelle assez forte ? Est-ce que le vaccin est quand même nécessaire ?

Le vaccin : une pratique non acceptée par plusieurs

Suite à l’augmentation de la liste des vaccins obligatoires, la méfiance à l’encontre de cette pratique a également accru. Si en 2000, il y a eu seulement 9 % de la population qui est défavorable à la vaccination, en 2016, ce taux a augmenté à 25 %. Plusieurs entités se sont même manifestées.

La religion

Outre cette méfiance naturelle, il y a également les barrières religieuses qui se sont répandues dernièrement. En effet, la religion condamne l’utilisation des lignées cellulaires de fœtus avorté, la gélatine porcine ou le sérum d’origine bovine. Certaines d’entre elles estiment d’ailleurs que les vaccins contre la maladie sexuellement transmissible augmentent la perversion des sujets. Il s’agit alors d’une conviction qui peut parfois poser des problèmes. C’est peut-être la raison pour laquelle la composition des vaccins n’est pas souvent mentionnée.

Les défenseurs des animaux

Il est bien connu que les chercheurs font leur expérimentation avec des animaux pour déterminer l’efficacité des vaccins. Une personne contre l’exploitation des animaux ne peut pas accepter la vaccination. Il aura l’impression de participer à ce massacre. Ce qui est bien compréhensible. Si les chercheurs arrivent à trouver une autre alternative pour leur expérimentation, ils peuvent peut-être les convaincre. Mais avec les idées reçues, ce n’est pas gagné d’avance.

L’homéopathie et la naturopathie 

Au lieu de procéder à la vaccination, les personnes optent pour des antidotes homéopathiques pour augmenter leur immunité et surtout pour ne pas passer par la case douleur qui résulte souvent de la vaccination. Cependant, les scientifiques jugent ces pratiques insuffisantes pour conclure un effet clinique supérieur. Les autorités ont même annoncé qu’ils ne peuvent pas se substituer au calendrier vaccinal. 

Les vaccins : pas toujours une bonne chose

Vous avez déjà amené un nourrisson se faire vacciner ? Vous conviendrez certainement qu’il est tout à fait inhumain de piquer sa petite jambe. Mais ce n’est pas tout, il arrive que l’enfant tombe malade après un vaccin spécifique. Certains peuvent dire que ce sont des réactions normales. Il ne supporte pas les réactions locales ni les réactions générales. Toutefois, calmer un nourrisson n’est pas toujours une mince affaire après cet épisode. 

Par ailleurs, certains vaccins peuvent provoquer des troubles neurologiques pour l’enfant. Les vaccins de rougeole ou de la coqueluche peuvent engendrer l’encéphalopathie. Le vaccin poliomyélitique buccal peut entrainer une paralysie. Ce dernier est le plus dangereux, car il s’agit d’une cellule vivante atténuée. 

Et comme ces vaccins sont obligatoires, il n’y a aucun moyen de prévenir les effets secondaires. Les parents ne peuvent pas réagir qu’à la manifestation des symptômes. Or, à ce stade, les conséquences sont souvent irréversibles. Ce n’est pas étonnant si certains parents ne sont pas favorables au fait de faire vacciner leur enfant.

D’ailleurs, l’hydroxyde d’aluminium contenu dans la majorité des vaccins représente également des dangers. Elle peut provoquer sur certains des réactions immunitaires avec des troubles neurologiques et musculaires durables.

Même si les effets secondaires des vaccins sont considérés minimes, ceux qui en souffrent doivent faire les affres. C’est pourquoi les vaccins obligatoires sont souvent remis en cause.

Aucune sanction, mais un moyen contourné de forcer la main

Les parents ont libres choix de faire vacciner ou non leur enfant. Pendant les premières années de sa vie, cela ne pose pas un problème. Cependant, dès qu’il s’inscrit en crèche ou autre accueil collectif, le problème se présente. Un enfant ne peut pas entrer dans ces systèmes sans présenter un carnet de vaccination.

La santé publique estime qu’un enfant non vacciné compromet la santé des autres. Il peut attraper et contaminer  par les maladies qui peuvent être évitées par la vaccination. Dans ce cas, les parents qui veulent faire entrer leur enfant dans le système ont l’obligation de le faire vacciner. À moins qu’il fasse un cours à domicile. Ce qui n’est pas à la portée de tous.

En revanche, même si la vaccination n’est pas directement punie par la loi, le fait de compromettre la santé de son enfant et celui d’autrui est passible de poursuites pénales. Si vous êtes jugé responsable de la contamination d’une maladie, car votre enfant n’était pas vacciné, vous pouvez écoper d’une peine de prison ou d’une forte amende.

Certains parents pour ne pas aller à l’encontre de leur conviction se tournent même vers l’illégalité. Ils présentent de faux certificats médicaux ou de carnet de santé avec de fausses vaccinations. Toutefois, ce genre de pratique est considéré comme un délit. En d’autres termes, celui qui est contre la vaccination n’a pas vraiment le choix.

Une immunité naturelle jugée inefficace

Si la santé publique fait pression sur la vaccination obligatoire, il y a une raison. Selon leur étude, le corps n’est pas immunisé contre certaines maladies. Pour d’autres, il ne développe l’anticorps qu’à l’apparition de l’infection. 

  • C’est le cas de la Diphtérie et du Tétanos. Le corps ne crée pas une immunité pour les contrer. 
  • Pour le Poliomyélite, il crée une immunité durable, mais uniquement sur le sérotype responsable de la maladie. En d’autres termes, l’individu peut présenter d’autres infections issues d’un autre sérotype.
  • En ce qui concerne la Coqueluche, l’anticorps ne sera créé qu’à la manifestation de l’infection. Et même si la protection naturelle dure une dizaine d’années, la récidive n’est pas impossible. 
  • Pour le Haemophilus influenza b, la défense immunitaire naturelle est uniquement efficace jusqu’à 2 ans.

Il y a cependant confusion. À la base, les vaccins ont pour rôle d’aider les anticorps à combattre la maladie. Si cette dernière présente déjà un risque de récidive, comment est-ce que l’anticorps peut le combattre avec un produit artificiel ? 

D’ailleurs, si l’efficacité de la vaccination est prouvée, comme se fait-il que certains enfants sont atteints de la rougeole ou de l’oreillon même après une vaccination ?

 

Plus de renseignements sur le site  : http://www.enquete-vaccination.com/