Comment augmenter sa lactation naturellement?

Bien avant même d’avoir un bébé, vous avez opté pour l’allaitement naturel et ses bienfaits. Vous vous êtes documenté sur le mécanisme de la lactation et les différentes manières à adopter théoriquement. Vous avez fait le bon choix, votre lait est fait pour votre enfant ! Mais, quelles que soient les méthodes préconisées, il est obligatoire d’avoir une hygiène de vie saine et une alimentation équilibrée. Comment appliquer ces connaissances après l’accouchement ?

1. Être dans une bonne disposition physique et psychologique pour éviter tout stress.

Après l’accouchement, le bébé se nourrit du colostrum. Le vrai lait maternel n’est produit qu’au bout de 3 jours. La quantité du début est généralement minime. Il faut environ 6 semaines à votre corps pour atteindre un équilibre. Les hormones participant à la synthèse du lait sont produites par le phénomène de succion, la prolactine et l’ocytocine. Pour accentuer le rythme, il est très important de mettre bébé au sein plus souvent. Il ne faut pas se décourager, plus le bébé tète, plus le lait monte.

Mettez les chances de votre côté en adoptant une propreté rigoureuse. Portez de confortables coussins d’allaitement dans votre soutien. Ils vous protègent contre tout débordement de liquide. Ils sont aussi une protection contre les éventuelles infections. Si vous avez des égorgements ou gonflements de seins, utilisez des compresses chaudes ou froides pour atténuer la douleur et pour diminuer le volume de lait retenu.

Privilégiez le repos physique. Évitez toute situation de conflits. Concentrez-vous sur votre nouvelle tache : nourrir votre bébé au sein. On ne doit pas négliger non plus, l’apprentissage d’une bonne position autant pour la mère, autant pour le petit bout. Votre confort est vital.

2. Apport d’autres aliments

Même si l’alimentation équilibrée est plus que nécessaire. Les produits galactogènes aident énormément. De nos jours, la diététique et la nutrition sont des sciences exactes. Elles nous apportent des connaissances et des aides importantes. Les recours aux tisanes et collation d’allaitement sont largement utilisés en toute sécurité. Ce sont des stimulants naturels, riches en actifs. On peut même en utiliser en cuisine.

Ces compléments alimentaires apportent des micronutriments, des macronutriments et boostent le métabolisme de la mère et de l’enfant. Ce sont des vertus qui aident à la montée du lait maternel. Il y a les produits naturels comme le malt et la levure de bière qui stimulent la production des hormones pour la synthèse.

À faible dose, les méthodes de grand-mère sont aussi efficaces. On peut également recourir à l’homéopathie en tant que médecine douce et sans effet secondaire. Le Moringa est recommandé par la FAO comme étant une super plante, sans danger, ayant des propriétés idéales pour les femmes enceintes et allaitantes. Si vous avez des problèmes, vous avez donc un panel de tisanes et d’aliments à votre disposition. Il est quand même conseillé de se référer aux recommandations des spécialistes.

3. Tétées fréquentes et efficaces

La fréquence de l’allaitement peut varier de 8 à 12 fois en 24h. Cela varie en fonction de chaque enfant. Pourtant, plus le bébé suce, plus la montée est stimulée. Votre corps et celui de votre bébé sont des merveilles de dame nature. Bébé stimulera la production de lait jusqu’à atteindre la quantité nécessaire et suffisante. Pour favoriser cette action, il est recommandé de le garder à votre proximité durant les 6 premiers mois de naissance.

Ne vous inquiétez pas, différentes raisons peuvent aussi inciter le nourrisson à téter : il a faim, il veut garder le contact avec vous, il a soif ou tout simplement c’est une tétée câline. Pour vérifier que votre bébé mange correctement, il est indispensable de suivre les courbes de son poids. Il faut regarder aussi la consommation de couches, comment elles sont mouillées ?

De toutes les façons, le lait maternel se digère très facilement, il ne risque pas d’indigestion.

Il est conseillé de ne pas privilégier non plus un seul côté des seins. Il faut obligatoirement alterner les 2. Si votre enfant ne veut plus téter après avoir fini un côté. Qu’à cela ne tienne, faites-lui faire un rot et changez-le. Essayez le second coté, s’il n’en veut pas, prenez le tire-lait pour vider le sein. Mettez le lait dans un flacon stérilisé et gardez-le au frais. Cela vous sera doublement utile en temps voulu.

4. Utilisation de tire-lait

Parfois, le nourrisson ne tète pas assez ou ne peut pas téter. Il est alors nécessaire de recourir au tire-lait. Si vous n’en avez pas, vous pouvez compresser et masser doucement votre sein avec la main. Cela fera sortir le liquide. Une action particulièrement astucieuse est de placer ce lait tiré dans des biberons ou flacons stérilisés. On peut les garder au frais. Si vous ne pouvez pas donner le sein à votre nourrisson pour un motif ou un autre, il suffit de réchauffer et le lui donner au besoin.

Les jeunes mamans qui travaillent utilisent cette méthode. De cette manière, elles désengorgent et favorisent la production. Le rythme de la montée n’est pas perturbé et vous n’êtes pas obligé de recourir à d’autres types de lait. C’est tout bénéfice. Les tire-lait neufs coûtent cher. Toutefois, certaines pharmacies les louent. Au besoin, demandez donc une ordonnance, les locations sont remboursées par la sécurité sociale.

5. Ne pas donner de lait artificiel.

Sous prétexte qu’il n’y a pas assez de lait maternel, certains parents utilisent ceux artificiels. Le régime mixte décélère le rythme de la production. Plus vous utilisez cette méthode, plus la quantité de lait maternel diminue, car la demande est plus faible. Alors vous devrez recourir à plus de produits artificiels. Vous perdez les avantages acquis avec la nature. Votre enfant aura du mal entre les 2 types de succion, biberon et seins. Il peut avoir des problèmes de santé et d’adaptation aussi. Vous risquez d’avoir les problèmes comme les crevasses douloureuses, les mastites, les engorgements. Et de plus, c’est un poste budgétaire important. D’autre part, il n’est pas conseillé d’utiliser les tétines car cela perturbe les réflexes de votre petit bout.

6. Dernière astuce, demandez de l’aide aux sages-femmes

Actuellement, les professionnels se déplacent dans les lieux de résidence pour faire le suivi de la maman et du bébé. Si vraiment, vous avez des difficultés dans ce sens, n’hésitez pas à leur en parler. Ce sont des pédagogues et ils ont les expériences. Si nécessaire, ils vous réapprendront les positions idéales. Ils vous prodigueront également des conseils avisés. En bref, ils vous aideront à trouver les meilleures solutions pour améliorer votre situation.

L’allaitement naturel est une véritable petite usine entre la mère et l’enfant, l’offre s’adapte à la demande ! Après chaque séance d’allaitement, le produit augmente. Si tel n’est pas votre cas, il y a d’autres solutions. Il y a des banques de lait maternel dans les hôpitaux. Elles sont approvisionnées par des donneuses qui ont des surplus. Les normes de sécurité les plus strictes sont respectées pour préserver ces produits. Ils sont destinés à ce genre de problème.

Il y a également des « nourrices », qui acceptent de faire téter d’autres bébés que les siennes moyennant allocations. C’est un véritable métier régi par la loi. Renseignez-vous. Et si réellement, on n’a pas de solution, on peut recourir au système de nutrition supplémentaire SNS fixé temporairement sur le sein de la mère. Il a triple avantage : la mère peut faire téter son enfant, le bébé réapprend à sucer donc à stimuler, et le tuyau (approvisionné par un flacon fixé sur une potence) permet l’apport de compléments alimentaires vitaux pour le développement de l’enfant.  Ne vous découragez pas ! Si vous voulez réellement le faire, vous pouvez y arriver !