Candida albicans, risque pour la conception ou la grossesse ? Traitement naturel ou médical ?

Mycose génitale, balanite, Candida albicans, risque pour la conception ou la grossesse ? Traitement naturel ou médical ?

La mycose génitale constitue une source de consultation gynécologique fréquente. Au-delà des désagréments causés par cette maladie, la balanite et le Candida albican peuvent avoir des conséquences irréversibles sur la fertilité des personnes atteintes. Le traitement ou la prévention reste les moyens efficaces d’éviter une complication, qui pourrait être néfaste pour la santé de la reproduction.

Faire le point sur la mycose génitale 

La mycose génitale chez l’homme

La balanite désigne une infection bactérienne située l’extrémité du pénis. Ce type de mycose se présente sous forme de tache rouge suivi d’une irritation, d’un écoulement et d’une douleur d’intensité variable au niveau du gland.

Outre une infection bactérienne, une allergie de contact, l’eczéma ou psoriasis peuvent également causer la balanoposthite. Chez les hommes non circoncis, cette mycose naît d’une irritation liée à l’agressivité des savons et gel de toilette utilisé ainsi que de la mauvaise hygiène.

Cette infection génitale se développe particulièrement sous le prépuce, mais elle ne constitue pas une maladie sexuellement transmissible. Vous pouvez être tranquille, vous n’infecterez pas votre partenaire lors des rapports sexuels.

La mycose génitale chez la femme 

Appelée mycose vulvo-vaginale ou candidose vaginale, la mycose chez la femme concerne la partie de la vulve et le vagin. Elle se manifeste par une brûlure intense au moment d’uriner et des rapports sexuels. Elle s’accompagne de pertes blanches, compactes et malodorantes. 

Également chez la femme, elle se ne se transmet pas lors des rapports sexuels. Contrairement à ce que certaines personnes peuvent penser, une mauvaise hygiène n’est pas forcément la cause de l’infection. Elle peut aussi être due à une toilette intime excessive causant la perturbation de la flore vaginale. 

Une alimentation trop riche en sucre et pauvre en vitamines, une faiblesse immunitaire, le stress, le diabète, la prise en continu d’antibiotiques  peuvent aussi favoriser le développement de cette maladie. L’utilisation d’une piscine, toilette publique ou sauna augmente également le risque d’attraper la mycose génitale. 

Candida albicans, principal responsable des mycoses génitales

Le Candida albicans désigne une espèce de levure vivant dans les muqueuses de l’être humain. Ce champignon est la cause fréquente des mycoses génitales chez l’homme et la femme. Il est présent dans l’organisme en faible quantité. L’humidité et la chaleur leur permettent de se multiplier très rapidement, ce qui provoque ensuite le développement d’une mycose. 

Y a-t-il de risque encouru pendant la conception ou la grossesse ?

Les mycoses n’engendrent pas forcément de complications graves au cours de la grossesse. Si la maladie a été très bien traitée, ni le père ni la mère ne peuvent pas transmettre le germe pathogène de la balanite à leur bébé. Par contre, un cas de balanoposthite récidive cache probablement une maladie de la peau plus grave.

Dans ce cas, le germe se transmet du parent à l’enfant par un contact physique lors de l’accouchement. Quant à la candidose, elle peut se transformer en une maladie grave, si elle n’est pas très bien traitée. Arrivée à un stade élevé de son évolution, elle se transmet de la personne infectée à son partenaire.

Comment traiter la mycose génitale ?

Traitement médical 

Pour se débarrasser de la mycose génitale, il faut éradiquer la cause de la maladie. Il faut savoir que l’efficacité et le type de médicament à prendre dépendent du germe responsable de la démangeaison. De ce fait, le traitement nécessite l’avis et l’intervention d’un professionnel de santé spécialisé. 

En général, les infections disparaissent après la prise d’antibiotiques prescrits sous ordonnance. Quant à l’irritation, elle requiert l’usage de crèmes antifongique pour une durée déterminée. En cas de récidive, le médecin peut l’associer à des médicaments de la famille de cortisone.

Et le traitement naturel 

Si vous préférez vous servir des produits naturels, il existe de nombreuses alternatives aux médicaments. De par sa propriété antifongique et antimicrobienne, l’ail constitue un bon allié pour en finir avec les mycoses génitales chroniques.

Produit de ruche aux multiples vertus, la propolis se sert de sa propriété antiparasitaire antifongique pour soulager les démangeaisons. Les huiles essentielles d’arbre à thé et de thym sont également efficaces pour soigner cette mycose.

Comment faire pour le prévenir ?

La mauvaise hygiène fait partie des facteurs de risque associés aux mycoses génitales. Pour prévenir ces infections, il est conseillé d’être rigoureux en matière d’hygiène corporelle. L’usage d’un savon ou d’un gel douche à pH neutre pendant le bain est la première précaution à prendre. 

Après une infection, pensez à jeter ou à stériliser votre sous-vêtement afin d’écarter tout risque de récidive. Les vêtements amples sont aussi votre allié, pour éviter une irritation ou une réaction allergique pouvant se transformer en mycose.

Après un traitement réussi d’une mycose génitale, vous souhaitez enfin réaliser votre rêve d’enfanter. Si l’idée d’être en couple ne vous convient pas, sachez que Coparentalys, peut vous aider à trouver un coparent idéal pour votre futur bébé.