Actuellement, de plus en plus de  gens choisissent la coparentalité, et ce, pour diverses raisons. Il s’agit d’une sorte d’alliance entre deux individus qui souhaitent avoir un enfant sans devoir se mettre en couple. La question qui se pose est : qu’adviendra-t-il de leur vie sentimentale ? Ont-ils le droit de tomber amoureux ? Si c’est le cas, que se passera-t-il ? 

Un tour sur la relation entre les coparents  

Dans la majorité des cas, les gens optent pour la coparentalité parce qu’ils ne souhaitent pas vivre en couple. Pour eux, un engagement est une lourde responsabilité difficile à assumer. Certaines personnes ont également connu une mauvaise  expérience. Du coup, ils ne sont plus tentés par l’idée de fonder une famille de façon traditionnelle. 

La coparentalité constitue donc une meilleure option. Le principe de ce nouveau modèle familial est assez original. Il s’agit de devenir les parents d’un enfant, sans relation amoureuse et sans se mettre en couple. Le contrat se limite donc au partage de l’éducation et de la charge de l’enfant. 

Au début de l’aventure, les coparents établissent les règles ensemble. Ils mettent au point la façon dont ils vont exercer l’autorité parentale et de prendre les grandes décisions concernant le petit et son avenir. L’objectif avec la coparentalité, c’est d’élever ensemble un enfant, sans affrontement. Voilà pourquoi, le sentiment n’a pas place dans la relation. 

Entre les coparents, il n’y a que du respect mutuel. Évidemment, il doit aussi y avoir de la confiance et une bonne entente. 

Tomber amoureux quand on est coparent

Bon nombre des personnes qui choisissent la coparentalité ont connu une grande déception amoureuse. Par peur de revivre la même souffrance, ils ne veulent plus s’attacher. Mais pour d’autres, la coparentalité est un style de vie choisi pour sa praticité. Cela signifie qu’ils n’ont pas vraiment l’intention de faire une croix sur l’amour.  

L’amour, une option possible

Comme disait la citation de Blaise Pascal, « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas ». Le risque de tomber amoureux existe même quand on a juré de ne plus se mettre en couple. En effet, chaque coparent pourrait trouver son âme sœur et il n’y a rien de mal à cela. Après tout, ils sont libres de tout engagement sur le plan sentimental. 

Autrement dit, un coparent a tout à fait le droit d’avoir une vie amoureuse bien épanouie. La seule règle qui s’impose, c’est de toujours privilégier l’intérêt de l’enfant et surtout de respecter les conditions établies au début de l’aventure. Les coparents doivent donc honorer leur engagement et assumer leur responsabilité vis-à-vis du petit. 

Qu’en est-il du mariage ? Tomber amoureux est une chose et se marier en est une autre. Un coparent peut-il envisager de se marier un jour ? Quand l’amour est présent, le mariage devient  généralement une fin inévitable et il n’y a rien de mal à vouloir vivre son amour dans les règles de l’art et à fonder une vraie famille. 

L’amour entre coparents

Il n’est pas rare qu’une relation amoureuse naisse entre les coparents. C’est même évident vu que la plupart des gens choisissent  la mère ou le père de leur futur enfant selon des critères personnels. Les coparents deviennent donc une sorte de couple qui s’entend sur de nombreux points et qui se complète. Ils finissent par apprécier les moments partagés ensemble. En outre, la complicité s’installe facilement entre les deux individus. De cette proximité peut naître une belle histoire d’amour. Lorsque le sentiment est réciproque, il ne devrait pas y avoir d’obstacle. 

Les conséquences d’une relation amoureuse pendant la coparentalité

Avoir une relation amoureuse avec quelqu’un, alors qu’on est coparent, est-ce facile ? C’est la première question qui se pose. En réalité, tout dépend de la situation. Il se peut que la formation d’un nouveau couple au sein de la famille soit bénéfique pour l’enfant. Mais le risque que cela perturbe son existence et peut-être même nuire à la coparentalité existe.

Dans le cas où un coparent est amoureux d’un autre 

Ce genre de situation pourrait chambouler la vie de l’enfant. Il faut dire que le petit va avoir une belle-mère ou un beau-père et il sera amené à côtoyer ce nouveau parent ou même à vivre avec lui. Deux scénarios peuvent alors se présenter. Le premier : l’enfant tisse un lien solide avec l’amoureux de son père ou l’amoureuse de sa mère. Ce sera une bonne chose. 

Le second : le courant ne passe pas du tout. Dans ce cas, l’enfant pourra souffrir de la situation. Notons aussi qu’il pourra avoir des demi-frères ou des demi-sœurs. Si la relation entre les fratries n’est pas au top de sa forme, cela aura aussi un impact nocif sur l’enfant. 

Qu’en est-il de la relation entre les coparents ? Normalement, le fait que l’un d’entre eux soit en couple ne devrait pas poser de problème. Par ailleurs, les règles sont établies dès le départ en ce qui concerne le partage de l’autorité parentale et de la garde du petit. Cependant, lorsque l’un d’entre eux ne jouit que du rôle de parent social, des problèmes peuvent survenir surtout en cas de conflit. Il pourrait perdre tout son droit sur le petit. 

Dans le cas où la coparentalité se transformerait en une relation amoureuse

C’est le meilleur scénario qui soit. En effet, si les coparents forment un couple amoureux et heureux,  ce sera bénéfique pour l’enfant. Il aura la chance de vivre avec ses parents et de grandir dans une famille heureuse. Après tout, opter pour un modèle familial classique n’est pas une mauvaise idée.

Cela dit, il est impossible d’exclure les problèmes générés par les disputes. En outre, vivre en couple n’est jamais facile. Il faut faire preuve de compréhension et de patience. Savoir entretenir la flamme est aussi requis. Un conflit pourrait faire du mal au petit. Or, le but en se lançant dans la coparentalité, c’est de vivre de façon harmonieuse avec son enfant et de lui donner une vie sereine. 

Que faire pour éviter les dégâts ? 

Pour que la vie amoureuse des coparents n’engendre aucun impact nocif sur la vie de l’enfant et sur leur relation, il y a quelques dispositions à prendre. 

Bien établir les règles de coparentalité

C’est crucial surtout lorsque l’un des coparents ne possède pas un lien de filiation avec l’enfant. Il est primordial de parler ouvertement et de parler des droits de chaque parent. Certes, il n’y a pas encore de loi qui régit ce genre de relation. Pourtant, la coparentalité est un mode de vie choisi par deux adultes consentants. Ainsi, il n’y a aucune raison que les deux partenaires ne tiennent pas son engagement. 

 Ne pas se précipiter

D’après la citation de Platon, « l’amour est aveugle ». Toutefois, quand on a un enfant à charge, il faut garder les yeux bien ouverts et les deux pieds sur terre. La précipitation est fortement déconseillée. Il est primordial de s’assurer quant à ses sentiments avant de penser à vivre en couple avec quelqu’un. 

Ce conseil reste valable  aussi pour les coparents qui sont tombés amoureux l’un de l’autre. Cela ne veut pas dire qu’il faut avoir peur de l’amour. Il faut seulement agir avec prudence et de façon responsable pour ne pas chambouler la vie de l’enfant. 

Bien choisir son coparent

C’est un autre point très important. S’engager dans la coparentalité est une décision à ne pas prendre à la légère. Il est hors de question de s’aventurer dans ce domaine avec un inconnu. Pour éviter les problèmes plus tard, il faut opter pour un partenaire qui a les mêmes visions des choses que soi, quelqu’un de responsable et de sérieux. 

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