Faire un bébé toute seule


Devenir maman célibataire




Avoir un bébé toute seule est possible en trouvant un géniteur.
Inscrivez vous et trouver celui qui vous convient pour tomber enceinte.



Après une vie bien remplie et un parcours professionnel au top, on se retrouve très rapidement à l’aube de ses 40 ans, seule et sans enfant : c’est l’enfer des femmes ambitieuses et battantes. En ce moment, vous commencez par regretter un peu au fond de vous certains choix que vous aviez eu à faire dans votre vie. De grandes études, de bons postes, une belle carrière, un bel appartement, des relations sérieuses qui prennent fin à cause d’un emploi chargé, des voyages et découvertes que vous n’auriez pas pu faire si vous étiez tombée enceinte en ces moments-là. Vous aviez peut-être simplement manqué de chance dans votre vie du côté de vos relations amoureuses (défaut de compatibilité, décès, rupture fréquente, etc.). Toujours est-il que vous aviez loupé le plus beau des voyages (celui vers l’hôpital pour mettre au monde un enfant) qui maintenant vous manque amèrement.

Autant avoir un enfant seul, quitte à ne pas trouver l’amour

La plupart des femmes aimeraient être mères, dorloter un petit bébé, prendre des vacances avec lui … mais malheureusement, on n’a pas toute la chance de trouver l’amour de sa vie, fonder une famille et avoir des enfants. S’épanouir au niveau familial est aujourd’hui plus difficile que cela ne parait.

Mais si trouver l’amour est difficile, tomber enceinte, faire un bébé toute seule n’est pas non plus aussi évident qu’on pense. Le mental et le physique d’un partenaire ont-ils une importance ? Un minimum, mais pas forcément. Surtout lorsque vous souhaitez faire votre bébé naturellement.

C’est justement pour cela que les sites de rencontre de coparentalité comme Coparentalys existent. Ils vous donnent la chance de sélectionner et de dialoguer tranquillement avec des hommes qui désirent être père ou non. À un moment donné de sa vie de femme, on ne peut plus se permettre d’attendre de rencontrer l’amour de sa vie. Le choix judicieux est donc bien de devenir une maman célibataire, seule, solo. Cette recherche de l’amour peut s’avérer compliquée, longue et compromettre votre désir d’enfant.

Devenir mère quand on est célibataire et qu’on n’a plus le temps d’attendre

Anne a 41 ans et son plus grand rêve est de devenir maman. Elle a vécu plusieurs années avec son premier fiancé qui est malheureusement décédé, puis elle a fait une fausse couche avec son second compagnon dont elle est aujourd’hui séparée. Comme le temps passait, son gynécologue lui fait comprendre que si elle voulait toujours avoir un enfant, qu’elle ne devrait plus tarder.

Étant célibataire, Anne décide alors de faire un enfant toute seule et pensa à la possibilité de se rendre en Belgique ou en Espagne afin de réaliser une insémination comme la France n’autorisait pas l’accès aux techniques de procréation médicalement assistée (PMA) aux couples homosexuels et encore moins aux femmes seules.

Mais Anne ne voulait pas avoir un enfant qui ne connaitrait pas ses origines et qui n’aurait pas de papa. Elle a également pensé à l’adoption. Une option qu’elle va vite écarter, car c’est presque impossible pour une femme célibataire d’avoir cette chance en France. Ayant quelques contacts Afrique, c’est la solution vers laquelle elle songeait à se tourner si ses tentatives n’aboutissaient pas.

Puis, en faisant quelques recherches sur internet, Anne est tombée sur le site de Coparentalys. Ce service met en relation des parents ou futurs parents qui désirent avoir naturellement un bébé, qu’ils soient en couple, célibataire, divorcé, marié ou de même sexe.

Grâce au site, elle a été contactée il y a 2 ans par un homosexuel de 42 ans qui vit en couple et souhaite devenir père. En parallèle avec la maman, il voudrait pouvoir participer à l’éducation de son enfant avec son compagnon : « ces deux hommes sont vraiment très bien, ils sont plaisants et je pense qu’ils feront de très bons parents, même si ce n’est pas la solution dont j’avais rêvé. J’aurais en effet préféré avoir un mari, quelqu’un qui s’engage et souhaite devenir père, mais mon temps est compté … »

Lorsqu’ils ont évoqué la garde du petit, Anne a souhaité l’avoir les trois quarts du temps au début afin de l’allaiter. Pour elle, un bébé a plus besoin d’avoir un contact privilégié avec sa mère plutôt que de se retrouver entre trois adultes, deux maisons et une nounou.

Seulement, les co-papas voulaient eux aussi avoir le bébé chez eux : « je leur ai dit bien sûr, mais une fois qu’il aura grandi ». Anne souhaitait une garde équitablement partagée. Malheureusement, les deux parties sont restées sur leur position et n’ont pas pu trouver un accord.

Une seconde chance

Anne rencontra un autre homme de 46 ans, homosexuel célibataire dont le projet de coparentalité répondait plus à ses besoins. Pour l’heure, ils ont déjà pratiqué deux inséminations "artisanales" aux domiciles de Anne. On récupère le sperme dans un récipient puis on le dépose dans le vagin avec une pipette.
Il faut noter que cette technique n’est pas légale et n’est pas médicalement encadrée. Des bilans de santé ont bien évidemment été réalisés (VIH, syphilis, hépatites, etc.) et Anne s’est assuré que le futur père de son enfant n’avait pas de pratiques sexuelles à risques.

Les tentatives n’ont malheureusement pas abouti. Les examens gynécologiques ont montré que la patiente était encore fertile. Par contre, les résultats du spermogramme du partenaire de Anne se sont révélés un peu mauvais. « On aurait pu avoir un enfant avec une fécondation in vitro (FIV), mais cette pratique en plus d’être longs, lourds et très prenants (il faut ponctionner les ovocytes, obtenir les embryons avant d’effectuer un transfert), n’est accessibles qu’aux couples hétérosexuels mariés ou en concubinage depuis deux années au moins ».

C’est finalement vers un autre géniteur que va se tourner Anne pour réaliser son rêve. Aujourd’hui, elle est fière d’être la maman d’un beau petit garçon. Un parcourt de combattante qui a fini par payer. Le père de l’enfant est un donneur, un père célibataire qui souhaitait fonder une nouvelle famille et donner une maman à sa fille de 6 ans.

Faire des enfants sans nécessairement être en couple

Certaines femmes pressées de devenir parentes sans nécessairement être en couple se tournent vers les sites de rencontres pour coparents. Un choix qui n’est pas sans risque pour l’établissement de la filiation entre les parents et l’enfant. Il est aujourd’hui possible d’être maman sans avoir de partenaire avec qui former une famille. Faire un bébé toute seule en somme.

Trouver la personne idéale

À l’heure actuelle, plusieurs sites en France permettent à de futurs coparents de se rencontrer. Ils ont permis de donner naissance à des centaines d’enfants. Créé en 2014 et comptant plus de 50 000 membres, Coparentalys par exemple propose une coparentalité choisie plutôt que subie. Au départ, il s’adressait au couple lesbien et gay souhaitant fonder une famille à quatre parents. Mais aujourd’hui, Coparentalys propose une multitude de solutions.

Vous êtes une femme célibataire à la recherche :
• D’un géniteur ou d’un coparent prêt à s’impliquer ;
• D’un homme prêt à offrir sa semence, cherchant une relation amoureuse ou une mère pour ses futurs enfants ;
• D’un couple gay souhaitant avoir un enfant élevé en garde partagée, etc.
Ces types de sites de rencontres se présentent comme une solution efficace quand vous n’avez personne dans votre entourage immédiat pour vous aider.

Une insémination naturelle

Dans la pratique, comment concevoir un bébé sans PMA et sans être en couple ? Aujourd’hui, cela n’est pas encore permis aux couples lesbiens et aux femmes célibataires. La législation prévoit pour les couples hétérosexuels ayant des problèmes de fertilité ou touchés par une pathologie transmissible à l’enfant de prendre par un Centre d’Étude et de Conservation des Œufs et du Sperme Humains (CECOS).

Les sites de rencontre de coparent offrent donc une alternative légale à la PMA. Le don de sperme naturel étant autorisé. Il n’est pas question ici d’effectuer une insémination « artisanale à la maison » ou une insémination artificielle en cabinet médical. Afin d’être dans les clous, il faut une insémination naturelle entre la future mère et le géniteur.

Cependant, le fait d’avoir à faire des rapports sexuels avec un inconnu n’emballe pas vraiment toutes les femmes. Cette frilosité peut parfois retarder la possibilité de trouver un coparent sur ces plateformes. Certaines d’entre elles rapportent : « il y a certains inscrits qui ne pensent qu’à coucher avec des femmes ».

Une procréation amicalement assistée

La procréation amicalement assistée consiste à passer par un moyen artisanal. Cependant, la loi autour de la PMA est claire : toute insémination avec tiers donneur de sperme frais réalisé en dehors du circuit légal constitue une infraction. Mais cela n’est que le principe. Ici, nous sommes dans les zones d’ombre de la législation : personne ne viendra vérifier si les deux partenaires ont conçu l’enfant par un rapport sexuel.

Qu'il y ait eu rapport sexuel ou pas (on suppose que oui), est-ce que la coparentalité peut être considérée comme un mode de conception d’un enfant différent des autres ? Sur le plan juridique, la réponse est bien évidemment non. Idem sur le plan sociologique. En effet, il y a toujours eu des pratiques en dehors de la législation. Il faut juste que les pactes soient conclus en accord avec la loi.

Le problème de la sécurité de la filiation

La sécurisation de la filiation est un problème capital. Lorsqu’un enfant est par exemple conçu entre un couple lesbien et un couple gay, les intérêts supérieurs de l’enfant et sa filiation ne sont pas assez sécurisés. Il en est de même pour les parents.

Comment établir l’autorité parentale à l’égard de l’enfant ainsi conçu et la filiation ?

Dans une telle situation, seuls le père qui reconnait l’enfant à sa naissance et la mère qui accouche pourront être considérés comme les parents aux yeux de la loi. C’est également eux qui pourront exercer l’autorité parentale. Quant aux parents sociaux, ils n’ont aucun lien de filiation ni de droit légalement établi. Il est possible d’ajouter des adoptions simples croisées, mais ce sont les adoptants qui reprennent l’autorité parentale.

Légalement, il est quasi impossible d’avoir plus de deux parents exerçant l’autorité parentale. De plus, si l’un des parents légaux venait à perdre la vie, son conjoint occupant le rôle de parent social de l’enfant ne pourra exercer aucun droit sur celui-ci.

Il faut garder en tête que les coparents conçoivent un bébé naturellement comme le ferait un couple non marié, hors du cadre légal de la PMA. C’est pourquoi ils sont soumis au droit commun de la filiation. Seulement, pour le législateur, c’est uniquement l’intérêt de l’enfant qui passe avant.

Les risques pour la femme célibataire

Lorsqu’une femme célibataire parvient à trouver son géniteur, la loi les expose à des risques. « Mon avocat m’a fait comprendre que je ne pouvais pas faire renoncer au géniteur son autorité parentale », indique Anne. Cela est vrai dans tous les cas de figure.

Dans la pratique, la femme célibataire ne peut pas trouver un arrangement lui permettant d’exclure le géniteur de la vie de l’enfant. Elle s’expose à une reconnaissance de paternité. Elle n’a pas le droit de s’y opposer. De la même façon, lorsque l’homme consentit à être seulement le géniteur, sans avoir à jouer un rôle actif (éducation et matériel) dans la vie de l’enfant s’expose à une action en justice pour reconnaissance de paternité. C’est une chose que les hommes qui se portent volontaire pour donner leur sperme dans ce contexte ne savent pas toujours.

Logiquement, on comprend que la mère peut saisir un juge et contraindre le géniteur à verser une pension alimentaire rétroactive si elle le souhaite. Tout est alors une question de confiance dans ce cadre-là et chaque partie doit s’assurer de protéger ses intérêts.

Somme toute, on retient qu’il est aujourd’hui possible pour les femmes célibataires désireuses d’avoir leur propre enfant de réaliser leur rêve. À défaut de trouver un conjoint ou un potentiel donneur au sein de son entourage immédiat, elles peuvent se rabattre sur les sites de rencontre de coparent pour trouver le profil de géniteur qu’il leur faut.

Comme l’exemple de Anne, le chemin peut s’avérer long et épineux, mais avec la persévérance elles pourront réaliser leur vœu de concevoir. Et s’il est vrai que la législation devient de plus en plus favorable à leur cas, il ne faut pas oublier que ce choix comporte quelques risques juridiques dont elles doivent s’enquérir avant de se lancer.

L’Anonymat ! Est-ce la clé pour sécuriser un accord entre le géniteur et la receveuse ?

En effet pour éviter tout problèmes juridique ultérieur à l’insémination naturelle, il est bon de rappeler que vous devez garder l’anonymat lors de vos échanges. Passer par une plateforme comme Coparentalys garanti de ne pas donner à votre interlocuteur des données de contact personnels.