5 conseils pour préparer la coparentalité

Vous avez trouvé le parent idéal, le couple idéal avec qui vous souhaitez avoir un enfant en coparentalité ? Prenez le temps avant de vous lancer dans cette superbe aventure.

1. Prenez le temps de vous connaître

Vous avez sûrement remarqué que dans la vie, lorsqu’on rencontre quelqu’un (que ce soit un collègue, ami ou un coup de foudre !) il faut un certain temps avant que les défauts se dévoilent…
Imaginez-vous fonder une famille avec un coparent et découvrir au fil des ans une ribambelle de casseroles qui vous semblent abominables… Combien de fois vous êtes-vous dit : « Je n’aurais jamais cru ça de lui / ou d’elle » ?

N’hésitez pas à vous rencontrer de nombreuses fois, dans des circonstances toujours différentes et pas forcément favorables : vous verrez les défauts de l’autre apparaître plus rapidement, et ainsi savoir si vous êtes prêt à les accepter chez un coparent.

2. Anticiper les décisions futures

Ça y est ? Vous êtes sûr que même dans le pire des scénarios, votre coparent est idéal pour vous ?

Bien. À présent, vous devez penser à construire l’avenir de votre futur enfant :
– Qui le gardera et quand ?
– Quels seront les moments partagés au sein d’une coparentalité à 2, 3 ou 4 parents ?
– Financièrement, qui gère quoi ?
– Quel sera le nom de famille de l’enfant ?
– Comment expliquerez-vous la coparentalité à l’enfant ?
– Si l’un des coparents doit déménager pour raison professionnelle, ou si sa situation change (séparation s’il est en couple et vice versa)
– Quelle place aura chacun des coparents auprès de l’enfant ? Et si l’un des coparents refait sa vie ?

3. Soyez honnête !

Dans la vie, il y a de nombreuses situations où il vaut mieux arrondir les angles et se mettre en valeur, éviter de montrer ses défauts… Mais, la coparentalité vous engage à vie auprès de l’enfant et des autres coparents : on est toujours le père ou la mère d’un enfant.

Soyez donc honnête sur la raison pour laquelle vous vous tournez vers la coparentalité :
– Je veux élever mon enfant sans vivre en couple
– Je suis infertile et je souhaite une manière humaine de fonder une famille, loin des processus médicaux comme la FIV
– Je suis homosexuel-le mais j’ai un profond désir de parentalité

Votre coparent affrontera avec vous certaines difficultés, et celles de votre ou vos enfants.

4. Assurez-vous de la bonne santé du coparent

C’est aussi une question d’honnêteté ! Certaines maladies peuvent directement impacter la grossesse ou la santé du coparent avec qui vous avez décidé de faire un enfant : maladies sexuellement transmissibles, maladies héréditaires… Tout ne se voit pas dans l’apparence physique !
Discutez donc de ce point délicat et intime qu’est la santé, sans tabou.

5. Si l’enfant a véritablement deux lieux de vie

Même si cela est loin d’être évident, les logements où l’enfant grandira, ceux de ses coparents, doivent apporter un niveau de confort similaire. Si la différence de décoration ne peut être que positive et enrichissante, il peut être plus compliqué pour un enfant de gérer une différence de confort importante entre ses deux maisons.

Faites-en sorte qu’il trouve autant de plaisir et de faciliter à s’organiser chez l’un que chez l’autre ! Cela peut passer par le partage d’un budget commun pour la réalisation des chambres par exemple.

Certains coparents homosexuels décident de vivre ensemble, à l’image d’une colocation. Un modèle suivi également par certains parents solos, qui voient là une belle façon de sociabiliser et d’entourer leurs enfants au quotidien.