« Aider » une  femme en mal d’enfant à tomber enceinte, c’est « tromper » ?

Notre époque actuelle s’avère être celle où de nombreux couples ont des difficultés à avoir d’enfants ensemble. En l’occurrence, l’alternative à l’insémination artificielle, soit la méthode naturelle s’avère être la solution la plus pratique. La relation sexuelle directe est plus facile, moyen coûteux, et plus pratique en théorie. Mais par principe, de nombreux hommes, et également des femmes se demandent si « Aider » une femme en mal d’enfant à tomber enceinte serait une forme de tromperie.

Mais de quoi s’agit-il exactement ?

L’aide apportée à une femme en mal d’enfant consiste en une relation sexuelle visant à ce qu’elle tombe enceinte. Cela se fait par le biais d’un site spécialisé offrant des services aux femmes ne pouvant pas avoir d’enfant avec leur partenaire ou parce qu’elles sont seules. L’identité de l’homme reste anonyme pour la femme, sauf si cette dernière souhaite vraiment connaître le donneur. Des rapports médicaux de l’homme sont fournis pour garantir sa reproductivité et sa santé. 

Les deux parties n’ont pas besoin de se connaître intimement, mais ils peuvent également décider de continuer à se voir. Une fois que la conception est effective, et la grossesse confirmée, la femme peut décider de ne plus voir l’homme qui lui a donné un enfant. 

Cette méthode de conception innovante est de plus en plus fréquente et parfaitement légale. Il s’agit ni plus ni moins que d’une entraide sociale entre adultes consentants.

Est-ce que cette aide est une tromperie ?

Face à cette pratique de plus en plus adoptée, qu’en est-il de la fidélité dans un couple ? S’agit-il de tromper son ou sa partenaire pour les deux parties ? La réponse peut être oui, mais peut aussi être non. 

Dans un sens, oui, puisque la femme et l’homme ont une relation sexuelle alors que la femme a un partenaire. D’autant plus que la femme n’a même pas l’intention de se séparer puisque l’enfant qu’elle essaie de concevoir est censé souder leur couple. Or, en général, la décision  est prise unilatéralement par la femme qui souhaite s’offrir une famille avec son partenaire. 

Dans un autre sens, il est possible de ne pas traduire cet acte comme une tromperie. Cela résulte du fait que les actions effectuées ont été guidées par l’amour de son foyer. Un couple souhaite avoir des enfants, mais ne peut pas concevoir ensemble. Quelquefois, les hommes n’admettent pas qu’ils peuvent être stériles, et refusent catégoriquement de faire un test de fertilité. Dans le souci de préserver son couple, la femme pense à trouver un donneur anonyme pour combler la faille dans le sien, et lui donner un second souffle. 

De son côté, l’homme, ou plus précisément le donneur, peut être en couple ou marié, mais qui souhaite aider son prochain. De ce fait, intégrer un site de donneur pour permettre aux autres d’avoir des enfants peut être une solution. 

Cependant, dans le cadre du principe d’un couple ou du mariage, avoir une relation sexuelle avec une autre femme se traduit toujours en une infidélité. Certes, l’objectif de la donation part d’un sentiment de générosité. Pourtant, le fait est que l’homme a une relation extra, et il s’agit de son amante, que son identité soit anonyme ou dévoilée. 

Dans ce cas, le fait d’aider une femme en mal d’enfant à tomber enceinte ne peut pas être traduit comme une tromperie, dans la mesure où la tromperie sert à briser un couple. Or, cet acte sert à renforcer l’édifice branlant d’un couple, et à préserver la famille de la séparation. Avec l’arrivée d’un enfant conçu dans le cadre d’une aide à une femme en mal d’enfant, la relation sexuelle passagère est une solution permettant au château de cartes de ne pas s’écrouler. 

« Aider » une  femme en mal d’enfant à tomber enceinte, donner un nouvel espoir dans le couple

Un couple qui n’a  pas d’enfant risque de s’effondrer rapidement. Un enfant est la promesse et l’espoir d’un nouveau lendemain, un nouveau souffle pour lui permettre de rester debout. Un enfant est le pilier pouvant maintenir l’équilibre fragile d’un couple.

Dans certains cas, aider une femme en mal d’enfant à tomber enceinte témoigne d’une générosité certaine. L’homme offre à un couple un gage de durée dans le couple de la femme à qui il permet de concevoir un enfant. Un enfant issu d’une relation sexuelle dont l’identité du donneur reste anonyme est un ciment qui fortifie la fondation du couple, à condition que la décision ait été prise ensemble ou que la relation reste cachée et sans suite. 

La tromperie commence à partir de la conception effective

Pour un homme et une femme qui ont adopté l’alternative de la méthode naturelle pour permettre à une femme d’avoir un enfant, la tromperie commence après que la conception ait été confirmée. En principe, à partir de la période de grossesse, les deux parties sont censées arrêter de se voir. 

Aussi, une fois que la relation est maintenue au-delà, il s’agit d’une pure et simple tromperie. La femme, ainsi que l’homme sont des individus responsables, qui savaient dès le début que leur relation sexuelle avait un but précis. Alors, si après que l’objectif ait été atteint, s’ils restent ensemble, il ne s’agit plus d’avoir un enfant pour fonder un foyer, mais tout simplement d’une adultère en toute conscience. 

Un donneur et sa receveuse ne peuvent pas s’attacher l’un à l’autre pour ne pas être considérés comme des adultères. L’enfant conçu dans le cadre de ces relations sexuelles est censé être une flamme pour raviver le feu du couple, mais pas pour briser les liens entre eux. Par conséquent, rester ensemble se traduit alors en une véritable tromperie après que la femme soit tombée enceinte. 

En restant ensemble, le donneur et la receveuse jouent avec le feu puisque les sentiments peuvent changer et l’incontrôlable peut survenir. Une fois que cela arrive, son couple part à la dérive en toute conscience. Si l’enfant est une solution pouvant sauver un couple, rester avec son donneur est la pire erreur qui accélère la rupture. 

En résumé, aider une femme en mal d’enfant à tomber enceinte peut être traduit comme une tromperie ou non en fonction de la situation qui s’ensuit. Si la relation donneur-receveuse s’arrête après la reproduction, alors, il s’agit de la solution permettant au couple de préserver sa relation. L’enfant est un rayon de soleil qui maintient et renforce l’amour. Cette action est donc une alternative pour continuer la filiation d’un individu, à condition qu’elle soit sans suite. 

Du moment que la relation s’arrête à temps, elle contribue à donner un sens à la vie des autres. Sinon, elle devient rapidement une infidélité et une tromperie qui conduisent à la séparation d’un couple. Avoir un enfant par méthode naturelle est une décision consciente, tout comme celle de rester avec le géniteur de son enfant. 

En l’occurrence, si une femme souhaite concevoir un enfant avec un autre homme que son partenaire sans connaître l’identité de ce dernier, et en s’éloignant dès que l’enfant est conçu, elle vise la pérennité de son couple, et son partenaire ne peut être considéré comme un cocu. Seulement, il faut savoir s’arrêter à temps, et ne pas s’attacher au donneur, de manière à garder son couple uni, et heureux, avec un enfant au milieu.