Parcours d’insémination : comment gérer le stress ?
Gérer le stress et les émotions pendant le parcours d’insémination : Conseils pratiques
Commencer un parcours de procréation médicalement assistée (PMA) est une décision importante à prendre d’une manière bien réfléchie. Ce périple implique de suivre divers traitements et de se conformer à des protocoles variés, lesquels peuvent engendrer d’importants chamboulements dans la vie quotidienne et susciter des sentiments de frustration.
Pendant cette phase de traitement, il est envisageable d’affronter un éventail étendu d’émotions négatives, comprenant notamment des sensations d’anxiété et de stress. Il est à noter que ces émotions ont un effet défavorable sur les probabilités de conception. Dans cet esprit, voici quelques conseils concrets qui pourraient apporter un soutien précieux aux patientes à venir.
Bien se renseigner à propos du traitement en vue de réduire le stress
Le doute et l’incompréhension causée par le manque d’information favorisent le risque de stress pendant un parcours de procréation médicalement assistée. Bien se renseigner sur le traitement est un moyen de réduire le stress.
La PMA, c’est quoi au juste ?
L’assistance médicale à la procréation (AMP) ou procréation médicalement assistée désigne l’ensemble des techniques qui permettent de concrétiser un projet de conception d’enfant. Il peut s’agir des inséminations artificielles, de la fécondation in vitro ou bien du transfert d’embryon.
Ces méthodes sont surtout destinées aux couples infertiles. Elles constituent une solution efficace contre la stérilité masculine ou féminine. Mais depuis le mois d’août 2021, suite à la mise en vigueur de la loi relative à la bioéthique, la PMA est autorisée pour les femmes seules et les lesbiennes. Ces personnes doivent toutefois avoir recours aux dons de gamètes afin de pouvoir profiter de ce traitement.
Quel est le principe de l’insémination ?
L’insémination artificielle compte parmi les différentes techniques de procréation médicalement assistée proposées par la médecine reproductive. Pour en bénéficier, il faut s’adresser à un centre d’insémination. Une équipe médicale dirigée par un gynécologue prend en charge les patientes.
Pour les femmes seules et les couples lesbiens qui désirent avoir un enfant, le recours à l’insémination intra utérine est une solution évidente. Le principe de cette technique est simple. Comme lors de rapports sexuels, il faut faire en sorte que les spermatozoïdes arrivent dans l’utérus de la future maman. Pour cela, le gynécologue utilise un petit cathéter souple. C’est une procédure indolore.
Comment se déroule le traitement ?
Pour accroître le taux de succès du parcours d’aide à la procréation, quelques protocoles sont à suivre. En premier lieu, il est nécessaire de stimuler l’ovulation de la future maman grâce à un traitement de stimulation ovarienne. Elle bénéficie alors d’une surveillance rapprochée.
Le but de l’équipe médicale est de surveiller la croissance des follicules. Lorsqu’elles obtiennent la taille recherchée, le déclenchement de l’ovulation est au programme. Il faut ensuite procéder à l’injection du sperme dans la cavité utérine. Notons que le traitement hormonal peut avoir des effets secondaires. Mais grâce au suivi régulier, cette étape préimplantatoire peut se dérouler en toute sécurité. Ainsi, il n’y a aucune raison de s’inquiéter.
Notez que le fait de s’adresser à un centre d’insémination de notoriété augmente les chances de succès. Pour savoir si le traitement est réussi, quinze jours après l’insémination, un test de grossesse est réalisé. En cas d’échec, on recommence à zéro. Le médecin traitant vous indique à l’avance le nombre d’inséminations qu’on peut réaliser.
Comment trouver un donneur de sperme ?
Le centre d’insémination présente à leurs patientes plusieurs profils de donneurs de spermes. La future maman a accès à plusieurs informations qui pourraient l’aider à faire un bon choix et à prendre une décision facilement. Elles incluent par exemple les caractéristiques physiques du donneur, sa taille ou encore sa profession.
Il est important de souligner que chaque donneur doit subir des examens médicaux afin de détecter les éventuelles maladies génétiques ou maladies sexuellement transmissibles. De plus, les spermes recueillis font l’objet d’un traitement spécifique qui peut améliorer la qualité des spermatozoïdes. Les futures mamans ne risquent donc pas de contracter une maladie. Il en est de même en ce qui concerne l’enfant à naître de l’insémination.
Et si le traitement ne marche pas ?
Dans un parcours d’aide médicale à la procréation, les professionnels de la santé prennent en compte les risques d’échec. Le traitement peut en effet échouer lorsque la future maman présente un problème d’infertilité. Le service d’assistance médicale à la procréation propose plusieurs solutions.
C’est le cas de la fécondation in vitro. Avec cette technique, l’union du spermatozoïde et de l’ovule a lieu à l’extérieur du corps de la femme. L’équipe médicale doit donc recueillir les ovocytes de la future maman. Cette dernière doit toujours bénéficier d’un traitement de stimulation ovarienne. Notons que ponction se réalise généralement sous anesthésie. Ainsi, elle n’est pas vraiment douloureuse. Pour les femmes infertiles, il faut recourir au don d’ovocytes. Le reste de la procédure ne change pas.
La fécondation est réalisée en laboratoire. Il faut ensuite sélectionner les embryons de qualité, c’est-à-dire ceux qui ont une chance de viabilité optimale. Le gynécologue procède au transfert d’embryons.
Apprendre à gérer le stress
Chaque individu a sa propre manière de réagir au stress. Mais il est tout à fait possible de le gérer ou de le vaincre. Tout d’abord, il faut chercher une solution en cas de problème. A titre d’exemple, si vous ressentez de la peur ou de l’inquiétude concernant le processus, il ne faut pas hésiter à poser des questions à l’équipe médicale. Ayant une parfaite maîtrise de la reproduction médicalement assistée, elle peut vous offrir une réponse claire et précise.
Pour mieux gérer le stress, il est aussi recommandé de penser positivement. Il faut s’attendre à ce que le traitement aboutisse. Pour les femmes seules, le soutien de la famille ou des amis est nécessaire. En ajout à tout cela, il est déconseillé de se sentir coupable d’avoir opté pour cette méthode de conception d’enfant. Enfin, pendant le parcours de procréation médicalement assistée, il vaut mieux se distraire et pratiquer des activités passionnantes pour ne pas penser au traitement.
Miser sur les médecines alternatives pour vaincre l’anxiété
Actuellement, il existe de nombreuses médecines alternatives efficaces qui permettent de gérer et de vaincre le stress. Il faut citer en premier lieu l’hypnose, une technique qui permet au patient de puiser ses ressources internes afin d’avoir la force de lutter contre les émotions négatives. Il faut ajouter au lot la sophrologie, la médication et l’acupression.
Avoir une bonne hygiène de vie pour augmenter les chances de réussite
Pendant tous les parcours d’inséminations artificielles, il est primordial d’adopter une bonne hygiène de vie. C’est un moyen efficace d’avoir un bon équilibre psychologique et d’éviter ainsi la frustration et le stress. Il faut consommer des aliments sains et équilibrés. Il est nécessaire d’arrêter la consommation d’alcool, de tabac et de n’importe quelle substance toxique. La pratique d’une activité physique est aussi une bonne idée, sauf si le gynécologue vous le proscrit.