Les avantages de la coparentalité
La coparentalité rend service à un grand nombre de personnes exclues de la PMA. Les célibataires et les couples LGBT sautent sur la nouvelle tendance pour assouvir leur désir d’enfant. La coparentalité leur permet d’élever un enfant à 2 à 3 ou à 4 en échappant aux contraintes de la loi dans notre pays. Ils peuvent habiter la même maison ou décider de vivre séparément tout en partageant l’autorité parentale. De plus, cette forme de famille confère beaucoup de liberté. Et les caractéristiques particulières de la coparentalité apportent d’autres avantages que vous découvrirez dans cet article.
Les avantages du côté des parents
Malgré vos intentions altruistes, il faut admettre que le désir d’enfant cache une once de satisfaction personnelle. Techniquement, l’enfant n’a pas demandé à venir au monde, quelle que soit la typologie de famille. Ainsi, nous commençons par vos avantages en tant que parents.
Pas de discrimination
Il a été dit que la coparentalité permettait aux personnes exclues de la PMA d’avoir un enfant. En France, seuls les couples mariés hétérosexuels prouvant une infertilité qui peuvent avoir recours à la conception assistée. Bien que le mariage pour tous est autorisé d’un point de vue légal, les couples LGBT rencontrent des problèmes pour avoir des enfants. L’adoption est possible, mais les périples ne sont pas négligeables pour les homosexuels. La validation peut prendre du temps, si elle est octroyée.
Les femmes célibataires n’ont pas non plus le droit à la PMA. Cette pratique est autorisée dans d’autres pays européens, mais ce n’est pas tout le monde qui possède les moyens de faire du tourisme procréatif. De ce fait, les femmes seules décident de trouver un géniteur artisanal pour faire un enfant, car l’engagement du couple ne leur convient pas non plus.
La simplicité administrative
Les démarches pour un don de gamète peuvent s’avérer compliquées, si elles ne sont pas impossibles. Il en est de même pour l’adoption. Il faut remplir une longue liste de critères pour bénéficier de ces services. Ainsi, les couples hétérosexuels stériles rejoignent les écartés de la PMA pour la coparentalité.
Le partage des responsabilités au sujet de l’enfant ne demande aucune paperasse administrative. Il suffit que les noms des parents légaux (souvent biologiques) soient mentionnés dans l’acte de naissance de l’enfant. Il est du ressort des coparents s’ils souhaitent établir un contrat écrit. Il est vrai que ce serait plus sûr pour prévenir les conflits, surtout si des parents sociaux complètent l’équation.
Avoir des enfants biologiques
Une adoption est une alternative comme tant d’autres pour avoir un enfant. De plus, c’est un moyen de rendre service à l’humanité. L’adoption offre un avenir à un enfant qui autrement aurait pu finir orphelin toute sa vie. Bien que cette option soit pleine de bon sens et d’altruisme, des personnes souhaitent un enfant biologique, et c’est tout à fait compréhensible.
La maternité est une expérience de vie unique. C’est une aventure à vivre à deux avec une relation naturelle qui se construit pendant neuf mois et tout au long de la vie avec le bébé. Ensuite, les parents transmettent des traits héréditaires qui fascinent à chaque fois. Là se trouve la limite de l’adoption que la coparentalité peut combler.
Une meilleure organisation
Élever seul(e) un enfant n’est pas une mince affaire. Vous n’en pourrez pas être à plusieurs endroits en même temps. Entre travail, courses, tâches ménagères, devoirs et câlins, vous finirez par perdre la tête. Malgré tout l’amour que vous portez à votre enfant, vous restez humain. C’est sans doute pour cette raison que la nature prévoit un papa et une maman.
Si vous adoptez ou procréez seul(e), vous vous retrouverez avec toutes ses responsabilités. La coparentalité offre une entraide entre les parents. Vous pourriez mieux vous organiser surtout si vous êtes 4. De plus, la garde alternée vous donne des mini-vacances sans l’enfant. Il faut voir les choses du bon côté. Vous comprendrez l’importance de la solitude quand le bébé sera là.
Les finances allégées
La coparentalité permet de partager les responsabilités, notamment sur le plan financier. En effet, vous devriez assumer la scolarité de l’enfant, ses soins médicaux et tous les éléments inhérents à son bien-être. Il est toujours rassurant d’avoir une issue de secours si vous rencontrez des difficultés dans l’avenir. Si vous êtes 2, voire 4, vous serez plus apte à offrir une vie confortable à votre enfant et à chacun de vous. Ce serait plus intéressant de partager le loyer et de vivre sous le même toit, mais le choix revient à chaque famille.
La coparentalité permet de se concerter avant même la conception de l’enfant. Vous pouvez diviser les dépenses selon la possibilité de chacun. Il serait plus convenable de trouver une famille ou une personne avec des revenus similaires au vôtre pour une égalité et une équité des charges. Cela évite les conflits ultérieurs.
Les avantages du côté de l’enfant
La coparentalité peut être plus avantageuse qu’une famille classique sur différents points. Au contraire de ce que vous pouvez imaginer, elle peut être plus bénéfique pour la stabilité psychologique de l’enfant.
Beaucoup d’amour
La décision d’une coparentalité est murement réfléchie. Rares sont les coparents qui vont entamer le processus sur un coup de tête. Et même si c’est le cas, le temps des négociations est suffisant pour faire changer d’avis les candidats peu sérieux. De ce fait, l’enfant né d’une coparentalité est un enfant désiré. Il sera au centre de l’attention et recevra tout l’amour dont il a besoin.
A contrario des bébés accidentellement conçus, les enfants en coparentalité sont vivement attendus. Ainsi, ils ne subiront pas les frustrations de leurs parents surpris par cette intrusion soudaine. Aussi, les coparents organisent à l’avance l’arrivée du bébé. Tout est en place pour offrir à l’enfant une vie la plus confortable possible.
Pas de conflits entre parents
Les histoires d’amour sont passionnantes, mais elles ne sont pas sans revers. Il n’est pas rare de rencontrer des hauts et des bas dans la vie d’un couple. Les ruptures ne sont pas à exclure. La complexité d’une relation amoureuse peut avoir une répercussion sur la stabilité émotionnelle et psychologique de l’enfant. Les risques que cela arrive dans la relation platonique des coparents sont très faibles, voire inexistants.
Bien que les personnes ou les couples unis par la coparentalité n’habitent pas forcément la même maison, l’enfant s’est habitué à ce mode de vie. Les coparents ont des accords mutuels antérieurs pour toutes les décisions concernant l’enfant. C’est le changement brusque après un divorce qui chamboule son état psychologique.
La connaissance des origines
La loi de la bioéthique exige que le géniteur soit inconnu lors d’une insémination artificielle ou d’une FIV. Le donneur de sperme agit dans l’anonymat total. Il n’existe aucun moyen d’échapper à cette règle. C’est aussi le cas pour une adoption même si certains parents biologiques permettent la traçabilité. L’enfant est donc incapable de retracer ses origines. Cela peut devenir déroutant au cours de l’adolescence, lorsqu’il est en quête de son identité.
Dans la coparentalité, l’enfant connait ses parents, même si le père décide de rester simple géniteur. C’est une occasion pour le petit d’exploiter ses sources. C’est très intéressant, car un enfant né d’une coparentalité peut être riche en culture, notamment s’il a 4 parents. Dans la majorité des cas, ses enfants sont très ouverts d’esprit.